FAQ
1. Qu’est-ce que le PEICA?
Le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes, ou PEICA, est une évaluation internationale des compétences de base en traitement de l’information qui sont requises pour participer à la vie économique et sociale des économies avancées du xxie siècle.
Le PEICA, initiative de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est une enquête très détaillée qui porte sur les compétences en littératie, en numératie et en résolution adaptative de problèmes chez les adultes âgés de 16 à 65 ans, dans plus de 30 pays et économies, avec l’ensemble des provinces du Canada. Ces compétences essentielles servent de base au développement d’autres aptitudes, d’un ordre plus élevé, qui sont nécessaires pour la vie à la maison, à l’école, au travail et dans la collectivité.
Les données du PEICA permettent de mesurer les compétences cognitives et professionnelles, de disposer d’une riche base de données pour effectuer des analyses pertinentes en matière de politiques, de mieux mesurer le « stock » de compétences dont dispose un pays donné, de déterminer si les systèmes d’éducation et de formation sont axés sur les compétences adéquates et de comparer les compétences d’un vaste échantillon de pays dans le monde entier.
En 2022-2023, le PEICA a été déployé une deuxième fois, de sorte que les pays participants peuvent maintenant suivre l’évolution des niveaux de compétence de leur population adulte depuis la première édition, en 2012.
2. Quels renseignements le PEICA recueille-t-il?
Le PEICA se compose de trois parties principales : une évaluation directe des compétences, un questionnaire contextuel et un module sur l’utilisation des compétences.
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L’évaluation des compétences, réalisée sur des appareils numériques, examine individuellement la maîtrise de trois compétences essentielles : littératie, numératie et résolution adaptative de problèmes. Chaque compétence est mesurée selon un continuum qui a été divisé en différents niveaux de compétence, pour faciliter l’interprétation des résultats.
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Le questionnaire contextuel situe dans leur contexte les résultats de l’évaluation des compétences. Il permet de classer les résultats des participantes et participants selon un éventail de facteurs susceptibles d’influencer les résultats obtenus pour les compétences (p. ex., âge, scolarité, situation d’emploi).
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Le module sur l’utilisation des compétences recueille des renseignements auprès de chaque personne interrogée sur la manière dont elle utilise diverses compétences au travail et dans la vie quotidienne. Il examine des compétences cognitives, telles que la lecture ou l’Utilisation d’un ordinateur, et des compétences non cognitives, telles que les interactions sociales, la coopération, l’apprentissage, l’organisation et la planification, ainsi que l’activité physique/motrice.
3. Comment ces renseignements ont-ils été recueillis?
Le PEICA a été mené par Statistique Canada au nom du Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) et d’Emploi et Développement social Canada.
Près de 11 700 adultes des 10 provinces, âgés de 16 à 65 ans, ont répondu chez eux à l’enquête. Le volet de l’évaluation consacré aux entrevues personnelles s’est déroulé avec une représentante ou un représentant de Statistique Canada, qui, avec les personnes interrogées, a saisi les réponses sur une tablette. Les personnes participantes ont ensuite rempli ellesmêmes le reste de l’évaluation sur la tablette.
Pour les personnes incapables de communiquer efficacement avec l’intervieweuse ou l’intervieweur dans la langue de l’évaluation (le français ou l’anglais au Canada), un questionnaire préliminaire était présenté à la place de l’évaluation. Ce questionnaire, offert en différentes langues, a recueilli des données sur les principales caractéristiques contextuelles de ces participantes et participants. Il a également permis d’estimer les compétences des personnes participantes dans les trois domaines évalués.
Les collectes de données du PEICA sont conçues pour avoir lieu tous les 10 ans.
4. Qui a financé le PEICA?
Au Canada, le PEICA a été financé par les partenaires suivants :
5. Quels pays ont participé au deuxième cycle du PEICA?
Première vague (2022-2023)
Allemagne, Autriche, Belgique (Flandre), Canada, Chili, Corée, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, ÉtatsUnis, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Israël, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Norvège, NouvelleZélande, PaysBas, Pologne, Portugal, République slovaque, RoyaumeUni (Angleterre), Singapour, Suède, Suisse et Tchéquie.
Deuxième vague (20242029)
La deuxième vague de collecte doit avoir lieu entre 2024 et 2029; la liste des pays reste à finaliser.
6. Pourquoi la taille d’échantillon du Canada est-elle plus grande que celle de beaucoup d’autres pays?
L’OCDE exige un échantillon de 4 000 à 5 000 personnes pour obtenir des résultats valides et fiables à l’échelle d’un pays.
Au Canada, les politiques d’éducation sont élaborées et décidées à l’échelle provinciale et territoriale; par conséquent, un plus grand échantillon est requis pour obtenir des résultats statistiquement fiables au sein de chaque province et de chaque territoire. Les 10 provinces ont participé à ce cycle du PEICA. Les territoires avaient eux aussi participé au cycle de 2012 et certaines souspopulations ciblées avaient fait l’objet d’un suréchantillonnage.
Par conséquent, l’échantillon de ce deuxième cycle du PEICA est beaucoup plus petit comparativement à celui du premier cycle, même s’il est plus grand que celui de plusieurs autres pays.
7. Qu’est-ce que la littératie?
La littératie est plus que la simple lecture de mots sur une page ou un écran. Dans le cadre du PEICA, la littératie est définie comme la capacité de consulter, de comprendre, d’évaluer et d’analyser des textes écrits pour réaliser ses objectifs, développer ses connaissances et son potentiel et participer à la société.
Par l’entremise d’activités personnelles, professionnelles et sociales, les adultes sont exposés à un éventail de communications écrites accessibles sous différentes formes, telles que des courriels, des prospectus, des horaires, des articles de journaux et des manuels d’instructions.
Les fondements conceptuels de la littératie n’ayant pas changé entre 2012 et 2023, les résultats en littératie sont comparables au fil du temps. Le cadre d’évaluation a cependant été actualisé à la lumière d’une interprétation plus contemporaine des concepts évalués.
8. Qu’est-ce que la numératie?
La numératie est plus que la simple capacité de compter ou d’effectuer des opérations mathématiques de base. Dans le cadre du PEICA, la numératie est définie comme la capacité de consulter, d’utiliser et d’interpréter de manière critique le contenu, l’information et les idées mathématiques représentés de multiples façons afin de s’approprier et de gérer les exigences mathématiques dans un éventail de situations de la vie adulte. Cette définition souligne l’importance de la numératie pour un large éventail de compétences et de connaissances utilisées dans la vie quotidienne, allant au-delà des quantités et des nombres pour inclure des éléments comme les dimensions, les formes, les régularités et les relations. Elle reconnaît que la gestion d’une situation ou la résolution d’un problème dans un contexte réel – comme la compréhension d’achats et de reçus, la lecture de cartes, le fait de cuisiner ou d’effectuer des réparations à domicile – exige plus que la seule compréhension d’opérations mathématiques de base. La démarche exige également de pouvoir calculer et interpréter des éléments tels que des proportions, des mesures et des statistiques.
Comme pour la littératie, le cadre d’évaluation de la numératie a été mis à jour pour tenir compte de la plus grande fréquence des renseignements quantitatifs et mathématiques auxquels les adultes sont exposés par les ressources en ligne et les technologies. Néanmoins, les résultats de l’évaluation des compétences en numératie réalisée en 2023 demeurent comparables à ceux de 2012.
9. Qu’est-ce que la résolution adaptative de problèmes?
Lors du premier cycle, le PEICA a évalué les compétences en résolution de problèmes dans des environnements technologiques. L’objectif principal était de mesurer les compétences dans l’utilisation de certaines applications numériques précises.
Aujourd’hui, plus que jamais auparavant, les adultes doivent à la fois s’adapter continuellement à de nouvelles circonstances et poursuivre leur apprentissage tout au long de leur vie dans une société toujours plus complexe et changeante. Cette nécessité pour eux de jauger des conditions fluctuantes et de s’y adapter a mené à l’ajout de la résolution adaptative de problèmes comme nouveau domaine à évaluer. Celleci est définie comme la capacité de réaliser ses objectifs dans une situation dynamique dans laquelle une méthode de solution n’est pas immédiatement disponible. La résolution adaptative de problèmes fait appel à des processus cognitifs et métacognitifs pour définir le problème, chercher les informations et appliquer une solution dans un éventail d’environnements et de contextes informationnels.
L’évaluation des compétences en résolution adaptative de problèmes présente trois caractéristiques.
10. Que signifient les différents niveaux de compétence?
Les répondantes et répondants sont classés par niveau de compétence pour la littératie, la numératie et la résolution adaptative de problèmes. Les niveaux de compétence du PEICA correspondent au niveau de difficulté des tâches qu’ils sont capables d’accomplir.
Si une personne affiche un score associé à un niveau de compétence particulier, cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas accomplir les tâches correspondant aux niveaux supérieurs. Cela veut seulement dire que, même si elle accomplit avec succès certaines tâches à un niveau supérieur, la probabilité de le faire de façon constante est faible.
Le continuum de rendement en littératie et en numératie est divisé en cinq niveaux, celui en résolution adaptative de problèmes, en quatre niveaux. Pour les personnes affichant un très faible niveau de compétence, le PEICA contenait des composantes distinctes en lecture et en numératie pour mesurer avec plus de précision un rendement faible.
11. Quels sont les obstacles/limites lorsque l’on compare les résultats du PEICA aux résultats d’enquêtes précédentes menées auprès des ménages?
Le PEICA se distingue des enquêtes antérieures auprès des ménages de plusieurs façons importantes.
La plus importante est son utilisation de la technologie de l’information. Le PEICA a été entièrement réalisé à l’aide d’appareils numériques (tablettes), alors que d’autres enquêtes ont été entièrement remplies sur papier.
Le deuxième cycle du PEICA a introduit le questionnaire préliminaire, absent du premier cycle, en 2012. Pour limiter le taux de nonréponse chez les personnes qui maîtrisent très peu la langue de l’évaluation, l’OCDE a introduit une version plus courte de l’évaluation, offerte dans un grand nombre de langues. Les résultats servent à l’estimation des compétences en littératie, en numératie et en résolution adaptative de problèmes. Le questionnaire préliminaire recueille également un petit ensemble de renseignements contextuels personnels. Bien que l’introduction de ce questionnaire préliminaire lors du deuxième cycle réduise le taux de nonréponse, elle oblige à faire preuve de prudence dans la comparaison avec les résultats du premier cycle du PEICA ou avec ceux d’autres enquêtes antérieures menées auprès des ménages, les échantillons étant différents. Il est donc conseillé d’enlever les cas découlant des questionnaires préliminaires du deuxième cycle lors de comparaisons avec les résultats d’enquêtes précédentes.
En outre, le PEICA adopte une approche différente de la littératie. Reconnaissant l’énorme augmentation de l’utilisation de la technologie numérique au cours de ces 10 dernières années, le PEICA inclut des textes de types multiples : textes suivis, textes schématiques, textes numériques et textes au format mixte. La démarche est différente de celle des enquêtes antérieures, qui faisaient seulement appel à des textes imprimés en format suivi et schématique. Depuis le premier cycle, le PEICA se sert de cette approche différente dans la façon dont il présente les résultats : il présente la littératie sur une seule échelle, alors que les enquêtes antérieures la présentaient sur deux échelles distinctes (compréhension de textes suivis et capacité de lecture de textes schématiques).
Enfin, le PEICA évalue les compétences avec un niveau de détail plus affiné que celui des enquêtes précédentes. De nouveaux éléments introduits dans le PEICA ont donné lieu à la création de la catégorie « Inférieur au niveau 1 »; à une évaluation plus détaillée de l’aptitude à la lecture des personnes aux faibles niveaux de littératie; ainsi qu’à une source de données plus riche pour construire l’échelle de numératie.
En raison de toutes ces différences, il convient de faire preuve de prudence lorsque l’on compare le PEICA à des enquêtes antérieures. Par exemple, comme une seule échelle de littératie était utilisée dans le cadre du PEICA, les résultats de la précédente enquête de l’OCDE (l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes [EIACA], menée en 2003) avaient dû faire l’objet d’un rééchelonnage avant qu’il ne soit possible de comparer les deux enquêtes. Sans ce rééchelonnage, les résultats de l’EIACA ne peuvent pas être comparés à ceux du PEICA, puisque les échelles utilisées dans les deux enquêtes ne sont pas les mêmes.
12. Quels sont les obstacles/limites lorsque l’on compare les résultats du Canada à ceux d’autres pays?
Le PEICA a été normalisé pour que son contenu et sa mise en œuvre soient les mêmes dans tous les pays participants. Même si cette normalisation permet de comparer les résultats, ceuxci ne peuvent être pleinement compris qu’à la lumière du contexte du pays où l’évaluation a été réalisée.
Dans le cadre du PEICA, il n’y a pas deux pays identiques. De la structure par âge, au niveau de scolarité, en passant par les niveaux d’immigration et les antécédents culturels, les populations qui ont été mesurées présentent toutes des caractéristiques très différentes. Étant donné que ces caractéristiques peuvent avoir une incidence majeure sur les niveaux de compétence, le fait d’établir des comparaisons directes entre deux pays en examinant simplement leurs résultats moyens est problématique.
Heureusement, le PEICA fournit bien plus que des résultats moyens relatifs aux compétences pour des populations entières. Il fournit également des résultats pour différentes catégories au sein de ces populations, comme les cohortes d’âges, le niveau de scolarité et la situation d’activité. Cela permet d’établir de bien meilleures comparaisons entre les populations nationales, puisqu’il neutralise les différences sociodémographiques entre celles-ci.
En bref, le PEICA nous permet de faire des comparaisons entre les pays – mais il est essentiel de comprendre ce qui est précisément comparé.
13. Quels sont les obstacles/limites lorsque l’on compare les résultats entre les provinces?
Le PEICA a été normalisé pour que son contenu et sa mise en œuvre soient les mêmes dans toutes les provinces et tous les territoires. Même si cette normalisation permet de comparer les résultats, ceuxci ne peuvent être pleinement compris qu’à la lumière des particularités régionales.
Au Canada, il n’y a pas deux provinces (ou territoires) identiques. De la structure par âge, au niveau de scolarité, en passant par les niveaux d’immigration et les antécédents culturels, les populations qui ont été mesurées présentent toutes un mélange unique de caractéristiques. En outre, le Canada a un profil linguistique complexe : le pays a non seulement deux langues officielles, mais il est aussi composé d’importantes proportions de la population qui n’ont ni le français ni l’anglais comme langue maternelle. Étant donné que toutes ces caractéristiques peuvent avoir une incidence majeure sur les niveaux de compétence, le fait d’établir des comparaisons directes entre deux provinces en examinant simplement leurs résultats moyens est problématique.
Heureusement, le PEICA fournit bien plus que des résultats moyens relatifs aux compétences pour des populations entières. Il fournit également des résultats pour différentes catégories au sein de ces populations, comme les cohortes d’âge, le niveau de scolarité et la situation d’activité. Cette catégorisation permet ainsi d’établir de bien meilleures comparaisons entre les populations, puisqu’elle neutralise les différences sociodémographiques entre cellesci.
Les provinces canadiennes ont beaucoup plus en commun entre elles que les pays, mais il importe de tenir compte de leurs principales caractéristiques dans les comparaisons entre les provinces ou entre cellesci et les pays.
14. La pandémie de COVID19 a-t-elle eu une incidence sur les résultats du PEICA?
Il est difficile de mesurer l’incidence de la pandémie mondiale sur les niveaux de compétence en littératie, en numératie et en résolution adaptative de problèmes. Nous savons toutefois que l’apprentissage a été perturbé, voire interrompu, à divers degrés et pendant différentes durées dans la majorité des pays.
Les résultats de l’étude de 2022 du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de l’OCDE semblent indiquer que les scores ont diminué dans de nombreux pays et que les pays où les scores moyens sont faibles et où les fermetures des écoles ont duré plus longtemps ont été plus touchés.
Les résultats de ce deuxième cycle du PEICA indiquent que les compétences sont demeurées stables ou ont diminué dans la majorité des pays au cours de la dernière décennie. L’absence d’amélioration est peut-être attribuable, en partie, à l’incidence de la pandémie sur l’économie mondiale.
15. Quels sont les principaux résultats du PEICA 2023 au Canada?
De façon générale, le rendement moyen en littératie, en numératie et en résolution adaptative de problèmes est audessus de la moyenne de l’OCDE.
La proportion de notre population adulte qui est peu performante (niveau 1 ou inférieur) est également moindre que la moyenne de l’OCDE dans les trois domaines.
Au Canada, les niveaux de compétence moyens sont plus élevés chez les 25-34 ans et plus faibles chez les 55-64 ans.
Au Canada, comme dans tous les pays participants, les adultes qui ont un niveau de scolarité plus élevé affichent un niveau de compétence plus élevé dans les trois domaines évalués.
Les adultes canadiens nés dans le pays affichent en moyenne de meilleurs résultats dans les trois domaines que ceux nés à l’étranger. Cependant, les immigrantes et immigrants de deuxième génération (nés au Canada de parents nés à l’étranger) ont obtenu des résultats moyens égaux ou supérieurs à ceux des adultes non immigrants.
Au Canada, les adultes en emploi affichent des niveaux de compétence plus élevés dans les trois domaines comparativement aux adultes au chômage ou inactifs.
Les résultats moyens des Canadiennes et Canadiens âgés de 16 à 65 ans sont demeurés stables en littératie et se sont améliorés en numératie depuis le cycle précédent du PEICA, en 2012.
16. En quoi le PISA et le PEICA sont-ils comparables?
Le PEICA évalue des adultes de 16 à 65 ans, la population de jeunes ayant fait l’objet de l’évaluation était donc beaucoup plus grande que celle du PISA, qui n’évalue que les élèves de 15 ans. En outre, le PISA s’intéresse aux compétences en lecture et en mathématiques d’enfants d’âge scolaire, alors que le PEICA cible le genre de tâches que les adultes accomplissent à la maison, dans leur vie sociale et au travail.
Dans le cadre du PISA, le Canada se classe de manière constante depuis 2000 parmi les pays les plus performants, alors qu’au deuxième cycle du PEICA, les Canadiennes et Canadiens âgés de 16 à 24 ans ont obtenu des résultats supérieurs à la moyenne de l’OCDE en littératie et en résolution adaptative de problèmes et égaux à la moyenne de l’OCDE en numératie.
Le classement relatif plus faible des jeunes du Canada dans le PEICA pourrait être lié à un certain nombre de facteurs, tels que les différents niveaux de scolarité et d’emploi après l’obtention du diplôme d’études secondaires ou une proportion accrue de répondantes et de répondants au PEICA dont la langue première n’était ni le français ni l’anglais. À l’heure actuelle, nous savons que la réponse à cette question présente de multiples facettes. Au cours des prochains mois, nous regarderons de près les données du PEICA et du PISA pour déterminer pourquoi certains résultats diffèrent entre les deux évaluations.